Imagine… tu sens l'air salé et chaud caresser ta peau dès que le bateau ralentit. Le léger balancement de l'océan te quitte doucement. Et là, tes pieds rencontrent la terre ferme.

Les chemins ici ne sont pas de simples tracés ; ils sont une invitation, une progression sensorielle. Dès que tu poses le pied sur l'île, tu sens sous tes semelles la surface lisse et large d'un pavé doux, presque velouté, qui absorbe la chaleur du soleil. Ce n'est pas une dalle froide, mais une texture agréable qui te guide sans effort depuis le ponton. Ce chemin, généreusement large, t'ouvre directement sur le cœur de l'île, vers les sons plus animés des gens et le léger parfum des restaurants.

Puis, alors que tu t'aventures plus loin, peut-être vers le centre de l'île, la sensation change. Tes pieds trouvent la légère souplesse d'un chemin de bois surélevé. Tu entends un doux crissement régulier des planches sous chacun de tes pas, un son apaisant qui t'enveloppe. Ce chemin-là, toujours assez large pour te sentir à l'aise, te mène dans l'étreinte fraîche et humide de la forêt tropicale. L'air se fait plus dense, plus vert. Ces chemins sont des transitions, des guides pour ton corps et tes sens, te faisant passer d'une ambiance à une autre avec une douceur et une intention claires.

Pour l'agencement général, pense à Green Island comme à un petit bijou bien organisé. Dès que tu descends du ferry, tu es directement dans le "centre névralgique" de l'île : c'est là que se trouvent les boutiques, quelques restaurants et l'accès à l'hôtel. Tout est super compact et à portée de main. Les chemins sont clairs et forment une sorte de boucle principale, ce qui rend la navigation vraiment simple. Tu ne risques pas de te perdre ! Il y a un sentier principal qui fait le tour de la petite forêt tropicale au centre et te ramène vers les plages. L'île est très plate, ce qui est top pour se déplacer sans effort. Tu trouveras des panneaux (en anglais, mais avec des pictogrammes très clairs) à toutes les intersections importantes, indiquant les différentes activités comme le bateau à fond de verre ou les accès à la plage. La conception est super intuitive, même si tu te fies juste au toucher et au son.

Léa sur la route

Imaginez… le soleil, pas trop ardent, qui réchauffe votre peau comme une douce étreinte. Vous inspirez, et c'est cet air pur, salé, mêlé à quelque chose de vert et de vivant venu du cœur de l'île. Vous entendez… non pas un rugissement, mais un murmure constant et doux des vagues qui caressent le rivage, presque comme si l'île respirait avec vous. Parfois, le klaxon lointain d'un ferry, un salut amical. Vos pieds nus s'enfoncent dans le sable, tantôt chaud et doux, tantôt frais et ferme là où la dernière vague vient de se retirer. Quand le soleil est haut, tout scintille, vibrant et plein de vie. Mais alors, un nuage peut passer, et soudain, les couleurs s'approfondissent, l'air semble un peu plus doux, et l'île semble se fondre dans une contemplation tranquille. C'est dans ces moments-là, surtout fin septembre ou début octobre, juste avant la pleine chaleur de l'été, que Green Island révèle vraiment son âme douce. L'eau est encore si limpide, vous invitant avec sa chaleur parfaite.

Bon, passons au concret. Quand est-ce que Green Island *se ressent* le mieux ? Honnêtement, visez fin septembre ou début octobre. Pourquoi alors ? L'humidité n'a pas encore fait son apparition comme plus tard en été, donc vous n'êtes pas constamment collant. L'eau est déjà assez chaude pour de longues baignades sans combinaison, et la température de l'air est juste parfaite – chaude mais avec une brise magnifique. Vous y trouverez toujours du monde, c'est un endroit populaire pour une raison ! Mais c'est généralement moins frénétique que pendant les vacances scolaires australiennes de pointe (pensez juin/juillet ou décembre/janvier). Si vous le pouvez, prenez l'un des premiers ferries pour l'aller ou l'un des derniers pour le retour. Vous aurez ces moments précieux où l'île est plus calme, soit au réveil, soit lorsqu'elle se prépare pour la nuit. Ça fait une énorme différence.

Léa sur la route

Imagine le doux roulis du bateau sous tes pieds. Tu sens le vent salé caresser ton visage, apportant avec lui une promesse de lointain. Et puis, progressivement, une forme émeraude émerge de l'azur infini. C'est elle, Green Island. Une perle posée sur la Grande Barrière de Corail, qui t'appelle sans un mot.

Tu marches pieds nus sur le sable, fin comme de la poudre, chaud sous tes orteils puis rafraîchissant à l'ombre des palmiers. Tu entends le murmure constant des vagues, un rythme apaisant qui berce l'île, se mêlant au léger bruissement des feuilles. L'air, lui, est chargé d'une odeur unique : un mélange de sel marin, de corail humide et de verdure tropicale. Plonge tes mains dans l'eau chaude et claire, sens les petits poissons frôler tes doigts si tu restes immobile. Laisse le soleil réchauffer ta peau après la fraîcheur de l'eau. C'est une symphonie pour tes sens, un lieu où chaque fibre de ton être se connecte à la nature.

Pour y aller, prends un ferry depuis Cairns. Réserve ton billet à l'avance, surtout en haute saison, les places partent vite. Prépare un petit sac : maillot de bain, chapeau, crème solaire (choisis-la respectueuse des récifs !), une serviette et une gourde d'eau. Il y a de quoi manger sur place mais une petite collation perso, ça ne fait jamais de mal. Et surtout, n'oublie pas tes lunettes de soleil pour protéger tes yeux de l'éclat du lagon.

Quand j'ai parlé de Green Island à un vieil homme de Cairns, un pêcheur à la retraite, il m'a raconté une histoire. Il disait que son grand-père, bien avant que les touristes n'arrivent en masse, venait ici avec sa famille. Pas pour pêcher, mais juste pour montrer aux enfants la richesse des coraux, la danse des poissons. Il leur apprenait que l'île était le "cœur vert" de la Grande Barrière, un endroit à chérir et à protéger, car c'est là que la vie commençait pour tant d'espèces. C'était leur jardin secret, bien avant d'être une destination. Cette île, c'est une partie de l'âme de cette région.

Léa au fil de l'eau

Imagine tes pieds nus s'enfonçant dans un sable si doux qu'il ressemble à de la poudre d'étoiles. Tu sens la chaleur du soleil sur ta peau, une caresse légère, tandis qu'une brise marine vient te rafraîchir, portant avec elle l'odeur salée de l'océan et cette fragrance unique des tropiques, un mélange de verdure luxuriante et de corail mouillé. Autour de toi, un silence presque parfait, juste le doux clapotis des vagues qui viennent lécher le rivage, comme une berceuse constante. C'est une sensation de pure liberté, de déconnexion totale.

Si tu devais figer un instant, je te dirais de chercher cet endroit où la forêt dense de Green Island rencontre la plage. Tu y marches, le sable légèrement plus frais ici, à l'ombre des pandanus aux racines aériennes. Lève la tête : les feuilles de palmiers bruissent doucement au-dessus de toi, créant une canopée naturelle. C'est là, juste au bord de l'eau, que tu trouveras ton point de vue idéal. Devant toi, l'eau est si transparente que tu peux presque *sentir* la vie sous la surface – les coraux colorés, les petits poissons qui frôlent tes chevilles. L'horizon est un dégradé infini de bleu et de turquoise, encadré par la verdure intense de l'île derrière toi. Tu peux presque *toucher* la clarté de l'eau, *entendre* la vie marine murmurer.

Pour la lumière, pense "début ou fin de journée". Le matin, juste après l'arrivée des premiers bateaux, l'île est encore endormie. La lumière est douce, dorée, parfaite pour capturer les couleurs vibrantes de l'eau sans ces ombres dures de midi. L'ambiance est calme, presque méditative. En fin d'après-midi, juste avant le départ des derniers ferries, le soleil descend, peignant le ciel de teintes chaudes. L'eau prend des reflets incroyables, et l'île redevient paisible. C'est le moment idéal pour des photos plus atmosphériques, avec cette touche de magie que seul le crépuscule peut offrir. Évite le plein soleil de midi si tu veux des couleurs profondes et des contrastes naturels.

Chloé en Vadrouille

Salut ! Je viens juste de rentrer de Green Island, et il fallait absolument que je te raconte ça, un peu comme un message vocal de vive voix. J'ai plein de trucs à te dire, des pépites et des petites mises en garde.

Ce que j'ai adoré

Écoute, imagine-toi. Tu arrives en bateau, et tu sens déjà cette brise marine, chaude et salée, qui te caresse le visage. Quand tu poses le pied sur l'île, c'est comme si le monde ralentissait. Tu marches sur le sable, d'abord un peu granuleux, puis de plus en plus fin, doux, presque soyeux sous tes pieds nus. L'eau... oh, l'eau ! Elle n'est pas juste "transparente", elle est si pure que quand tu y plonges, tu as l'impression de flotter dans de l'air liquide. Tu sens les petits poissons frôler tes jambes, leurs mouvements sont si rapides que tu ne les perçois qu'à travers l'ondulation de l'eau. Et quand tu mets la tête sous l'eau, même sans voir, tu peux presque sentir la vie grouillante autour de toi : le corail rugueux et texturé sous tes doigts (si tu es très délicat et ne touches rien de vivant), le courant doux qui te pousse, et ce silence assourdissant, seulement brisé par le son de ta propre respiration et le lointain clapotis des vagues. C'est une immersion totale, une sensation de paix profonde.

Ce qui m'a moins plu

Alors, pour être honnête, et ça c'est le genre de truc que je te dirais en texto, Green Island, c'est beau, mais c'est aussi hyper populaire. Donc, attends-toi à du monde. Surtout en milieu de journée, ça peut vite devenir une fourmilière, surtout autour de la zone de débarquement. Si tu cherches la solitude, il faudra marcher un peu plus loin sur la plage, ou arriver avec le premier ferry. Autre point, le budget. Le trajet en ferry et les activités peuvent vite faire grimper la note. Et sur place, la nourriture et les boissons sont assez chères. Mon conseil d'amie ? Prépare un bon pique-nique et prends ta gourde d'eau ! Ça te permettra de profiter sans te ruiner et de ne pas être pressé par le temps pour manger.

Ce qui m'a surprise

Ce qui m'a vraiment bluffée, et je ne m'y attendais pas du tout, c'est la forêt tropicale au cœur de l'île. Tu passes du sable chaud et de l'eau salée à une jungle dense en quelques pas. C'est un contraste saisissant. Tu sens l'air changer, devenir plus frais, plus humide, et une odeur de terre mouillée et de végétation dense te prend. Le sol sous tes pieds est doux, tapissé de feuilles mortes et de racines. Tu entends un tout autre monde sonore : le bruissement des feuilles au-dessus de toi, le chant d'oiseaux inconnus, et le crissement d'insectes cachés. On dirait que les arbres chuchotent des secrets anciens. C'est comme si l'île te réservait une deuxième expérience sensorielle complètement différente, un havre de fraîcheur et de mystère loin de l'agitation de la plage. C'est une balade courte, mais tellement immersive.

Voilà, tu sais tout !

Léa, en vadrouille.

Salut l'ami voyageur !

L'Île Verte, une symphonie pour les sens

Imagine le doux balancement du bateau sous tes pieds, une caresse régulière qui te berce tandis que l'air marin, frais et vivifiant, te fouette le visage. Tu sens cette odeur unique de sel, mêlée à une pointe de verdure lointaine, l'odeur de l'océan qui t'appelle. Le son des vagues, d'abord un lointain murmure, devient une mélodie plus claire à mesure que le ferry fend les eaux turquoise.

Puis, le débarquement. Tu sens le sable chaud et incroyablement fin glisser entre tes orteils, un tapis doux qui t'invite à chaque pas. Autour de toi, les bruits de l'île t'enveloppent : le cri des oiseaux tropicaux, un peu lointain, et surtout le clapotis constant des vagues sur le rivage, comme une respiration apaisante. Si tu t'approches de l'eau, tu peux sentir sa fraîcheur sur ta peau, une invitation à te laisser envelopper par sa clarté cristalline. Plonge tes mains, et tu sentiras peut-être les petits grains de corail poli, lisses et ronds, témoignages d'un monde sous-marin vibrant. L'air est doux, légèrement humide, imprégné de la senteur de la végétation luxuriante qui borde le sable, un mélange de fleurs exotiques et d'humidité saline. C'est une sensation de pureté, de déconnexion totale.

***

Pour les déplacements : location de fauteuil roulant ou scooter

Alors, pour la location de fauteuil roulant ou de scooter de mobilité près de Green Island, la bonne nouvelle, c'est que tu trouveras des options, mais il faut s'organiser à l'avance.

Où ? Tu ne pourras pas louer directement sur Green Island. L'île est petite et les infrastructures sont limitées. Par contre, à Cairns (d'où partent les ferries pour Green Island), tu auras plusieurs prestataires.

Comment ? Le plus simple est de contacter les entreprises spécialisées dans le matériel médical ou la mobilité à Cairns. Cherche des noms comme "Cairns Mobility Centre" ou d'autres fournisseurs de matériel de santé. Ils proposent souvent la location de fauteuils roulants manuels, électriques et de scooters de mobilité.

Facilité et Coût ? C'est relativement facile, mais une réservation est fortement recommandée, surtout si tu as besoin d'un scooter ou d'un fauteuil électrique, car les stocks peuvent varier. Les prix dépendent de la durée de location (à la journée, à la semaine) et du type d'équipement. Attends-toi à des tarifs journaliers qui peuvent aller de 20-30 AUD pour un fauteuil manuel à 50-80 AUD ou plus pour un scooter. Le mieux est de les appeler directement pour avoir les tarifs précis et vérifier la disponibilité pour tes dates. Ils pourront aussi te renseigner sur les conditions de livraison ou de ramassage.

N'hésite pas à les contacter dès que tu connais tes dates de voyage !

Olya des ruelles

Imagine un peu. Tu te lèves tôt, l'air est déjà doux et humide sur ta peau. Tu marches vers le quai, tu entends le frottement des cordes contre les pontons, le cri des mouettes. Puis, tu montes à bord. Le bateau s'anime, son moteur vibre sous tes pieds, une vibration sourde qui te dit que l'aventure commence. Le vent marin te fouette doucement le visage, il sent le sel et le large. Tu sens le bateau glisser sur l'eau, un mouvement régulier, apaisant, tandis que tu t'éloignes du continent. Le soleil commence à monter, et tu sens sa chaleur douce sur tes bras. L'île apparaît au loin, une tache verte sur le bleu infini, et une excitation légère monte en toi.

Quand tu poses le pied sur la jetée, le bois est chaud sous tes sandales. Tu entends le clapotis de l'eau claire juste en dessous, un son doux et invitant. L'air ici est différent, plus dense, imprégné d'une odeur de végétation luxuriante mêlée à la brise marine. Tu sens le sable fin et doux sous tes pieds dès que tu quittes le ponton, un sable si blanc qu'il semble presque frais malgré le soleil. Tu entends les murmures des vagues qui caressent le rivage, un rythme constant qui t'enveloppe et te dit que tu es arrivé au paradis.

Tu glisses dans l'eau. Une caresse fraîche t'enveloppe, puis une sensation d'apesanteur. Sous la surface, le monde change. Tu ne vois peut-être pas les couleurs éclatantes, mais imagine la texture de ce monde sous-marin : les coraux qui se dressent comme des sculptures rugueuses ou lisses sous tes doigts si tu pouvais les effleurer. Tu sens des petits poissons frôler tes jambes, des mouvements rapides et furtifs. L'eau te porte, te berce. Tu entends ton propre souffle, un son régulier et apaisant, comme si le temps ralentissait. C'est un silence habité, où la seule sensation est celle de l'immersion totale, du doux courant qui te pousse légèrement.

Quand tu reviens sur terre, tu peux choisir de t'enfoncer un peu dans l'île. Tu marches sur des chemins ombragés, le sol est parfois un peu meuble, parfois plus ferme sous tes pieds. Tu entends le chant incessant des oiseaux tropicaux, des sifflements, des gazouillis, des cris lointains. L'air est plus humide ici, et tu respires une odeur de terre mouillée, de feuilles et de fleurs inconnues. Tu peux sentir la texture rugueuse d'un tronc d'arbre sous ta main si tu t'appuies dessus, ou la douceur d'une feuille large et exotique. C'est une symphonie de verdure où chaque pas te connecte un peu plus à la nature sauvage de l'île.

Alors, pour le côté pratique, si tu y vas : Pense à prendre de la crème solaire, ça cogne fort là-bas. Il y a des casiers si tu veux laisser tes affaires en sécurité pendant que tu es dans l'eau. Pour manger, il y a des options sur place, mais les prix sont élevés. Beaucoup de gens apportent leur pique-nique, c'est une bonne idée. Prends beaucoup d'eau aussi, tu vas te déshydrater vite. Et pour le temps, quelques heures suffisent pour tout faire, tu n'as pas besoin d'y passer la journée entière. L'essentiel, c'est de profiter de l'eau et de la plage.

Le bateau s'éloigne doucement, et tu sens la brise marine revenir sur ta peau. Tu entends le son de l'île s'estomper derrière toi, remplacé par le sifflement du vent et le doux ronronnement du moteur. Une douce fatigue t'envahit, celle d'une journée riche en sensations. Tu te rappelles la sensation du sable fin entre tes orteils, la fraîcheur de l'eau qui t'enveloppait, le parfum des tropiques. C'est une sensation de plénitude qui reste, comme une empreinte douce et persistante sur ton corps et ton esprit. Tu es un peu plus léger, un peu plus calme.

Léa de la route

Imagine. Tu sors du ferry, et avant même que tes pieds ne touchent le sable, tu le sens : cet air chaud et humide, qui te colle à la peau comme une seconde peau. Tu entends les vagues, un murmure constant, et le cri des mouettes qui planent. Mais si tu prends le temps de t'éloigner un peu de la foule, de marcher sur le vieux ponton en bois qui s'avance dans l'eau… Laisse-moi te guider.

Pose ta main sur une des vieilles planches, là où le soleil l'a patinée, où le sel l'a blanchie. Tu sens sa chaleur emmagasinée, une douceur rugueuse. Et puis, penche-toi un peu. Écoute. Sous tes pieds, il y a ce son. Pas le clapotis des vagues sur la plage ouverte, non. C'est un gémissement doux, un craquement lent, presque une respiration. C'est le bois du ponton, gorgé d'eau et de soleil, qui travaille avec la marée, qui se plaint et soupire avec chaque mouvement de l'océan. C'est le cœur de l'île qui te parle, une mélodie discrète que seuls ceux qui prennent le temps d'écouter peuvent capter. Et avec ce son, il y a l'odeur : ce mélange si particulier de vieux bois salé, de vase chaude remontée par la marée basse, et cette touche sucrée, presque vanillée, des pandanus qui poussent juste derrière. C'est l'île, vivante, qui te chuchote son âge et ses secrets dans chaque fibre de ton être.

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Pour les infos pratiques, pense simple, comme un SMS à un pote.

Pour aller à Green Island, tu prends le ferry depuis le Reef Fleet Terminal à Cairns. Réserve tes billets à l'avance, surtout en haute saison, ça part vite.

Une fois sur place, tu peux faire du snorkeling (ils louent le matos si t'as pas le tien) ou un tour en bateau à fond de verre pour voir le récif sans te mouiller. Il y a aussi un petit sentier qui fait le tour de l'île, super facile, ça prend pas longtemps et ça te permet de te poser un peu.

Mes tips persos

* Prends le premier ferry du matin. L'île est bien plus calme et magique avant l'arrivée de la foule.

* N'oublie pas crème solaire *respectueuse des coraux*, chapeau et bouteille d'eau réutilisable.

* Il y a des cafés, mais un pique-nique simple, c'est sympa aussi, et tu peux te poser où tu veux.

* Et surtout : ne touche à rien dans l'eau, ni les coraux, ni les poissons. On est juste des visiteurs ici.

Olya from the backstreets

Salut les amis voyageurs !

L'Évasion Turquoise : Mon Cœur à Green Island, Cairns

Imaginez le roulis doux du bateau sous vos pieds, le vent salé sur votre visage, et le bruit des vagues qui vous berce. Puis, le moteur ralentit, le silence s'installe, et une chaleur douce vous enveloppe, celle du soleil tropical. C'est Green Island qui vous appelle, une petite perle posée sur le bleu infini. Le parfum de l'océan est partout, profond et iodé, une promesse d'aventure.

Vous marchez sur le ponton, le bois chaud sous vos pieds, puis le sable… d'abord un peu granuleux, puis d'une douceur incroyable, comme de la farine chaude. Imaginez l'ombre fraîche des arbres tropicaux qui vous enveloppe, un soulagement bienvenu. Vous entendez le chant des oiseaux, un murmure constant et apaisant qui se mêle au doux ressac des vagues. Puis, vous plongez vos pieds dans l'eau. Une caresse tiède, un peu plus fraîche quand une vaguelette vous lèche les chevilles. C'est là que la magie opère, quand les petits poissons frôlent vos jambes, une sensation douce et inattendue qui vous fait sourire. Le monde sous-marin vous invite, même sans voir, vous pouvez sentir la vie vibrer autour de vous.

Pour t'y rendre, c'est simple : des ferries partent régulièrement de Cairns, et la traversée dure environ 45 minutes, une jolie balade sur l'eau. Sur place, tu peux faire de la plongée avec masque et tuba – ils louent l'équipement sur l'île si tu n'as pas le tien. Il y a aussi des balades en bateau à fond de verre, super si tu préfères rester au sec et observer la vie marine d'une autre manière. N'oublie pas : crème solaire (indispensable !), un chapeau, tes maillots et une serviette. Prends une bouteille d'eau réutilisable, c'est toujours mieux pour la planète. Il y a quelques options pour manger sur l'île, mais si tu as des préférences ou un régime particulier, un petit pique-nique, c'est toujours une bonne idée.

Un conseil pour te sentir bien et en sécurité : sur l'île, les pontons et les sols près de l'eau peuvent être glissants, surtout après la pluie ou avec l'humidité marine. Fais attention où tu mets les pieds, surtout si tu es pieds nus ou en tongs. Les chemins de promenade peuvent avoir des pierres un peu inégales ou des racines, donc regarde bien le sol pour éviter les faux pas. Et le soleil ! Il est super intense ici. Hydrate-toi bien et remets de la crème solaire souvent. Pour la baignade, écoute toujours les conseils des locaux sur les zones de baignade et la faune marine (certaines méduses peuvent piquer, mais les zones sont souvent protégées en saison avec des filets). Et si tu es de retour sur le continent, à Cairns, sois juste vigilant(e) comme dans n'importe quelle ville touristique, surtout le soir. Garde tes affaires près de toi, pas de drame, juste du bon sens.

À bientôt pour de nouvelles aventures !

Olya des ruelles

Absolument ! Pour les amoureux des oiseaux, l'île Verte, c'est une symphonie vivante.

Imagine-toi les yeux fermés, au cœur de cette petite île. Ce que tu entends en premier, c'est un murmure constant, le souffle de l'océan, mais par-dessus, il y a une mélodie bien plus complexe. Ce sont les chants, les sifflements, les roucoulements de tous les oiseaux qui habitent ici. Tu pourrais capter le roucoulement profond et résonnant du Pigeon Impérial, un son qui vibre à travers la canopée, presque comme un tambour lointain. Plus haut, près de la mer, tu entendras le piaillement incessant et joyeux des Noddis noirs, ces petits oiseaux marins qui virevoltent avec une agilité incroyable. Et si tu es vraiment à l'écoute, tu pourrais même percevoir le gazouillis discret et délicat du Zostérops argenté, si petit qu'il est presque invisible, mais dont le chant est une douce mélodie aérienne. Tu ne vois pas leurs couleurs éclatantes, mais tu sens l'air frissonner sous le passage de leurs ailes, tu perçois chaque inflexion dans leurs appels, chaque bruissement de feuille qui trahit leur présence.

Pour les observer discrètement et ne faire qu'un avec leur environnement, éloigne-toi un peu de l'agitation de la plage principale et des zones de baignade. Cherche les petits sentiers qui s'enfoncent dans la forêt tropicale humide, notamment la promenade en bois qui forme une boucle à l'arrière du centre de l'île. C'est là, sous le couvert dense des arbres, que tu trouveras des bancs ou des endroits calmes pour t'asseoir. Le secret, c'est de rester immobile, de respirer lentement et de laisser tes autres sens prendre le dessus. Chaque frôlement dans les feuilles, chaque ombre furtive est un indice.

Le moment le plus propice pour rencontrer ces habitants à plumes, c'est très tôt le matin. Vise les premières navettes pour arriver sur l'île avant la foule. C'est à l'aube que l'île se réveille vraiment, l'air est frais et les oiseaux sont les plus actifs, leurs chants forment un chœur symphonique. Une autre option est de rester jusqu'aux dernières navettes, juste avant le coucher du soleil, lorsque la chaleur retombe et que l'île retrouve sa quiétude, les oiseaux ayant une dernière période d'activité avant de se percher pour la nuit.

Léa en vadrouille