Imagine Hana. Ce n'est pas une ville avec un plan quadrillé, non. C'est un murmure, une respiration. Quand tu arrives, tu ne cherches pas de grandes avenues. Tu sens tout de suite que les chemins ici sont différents, qu'ils t'invitent à ralentir. Sous tes pieds, la terre est souvent douce, presque mousseuse par endroits, gorgée de l'humidité de la forêt tropicale. Parfois, c'est un gravier fin qui crisse doucement, te guidant vers un tournant inattendu. Tu sens les racines qui affleurent, te rappelant que tu es au cœur d'une nature vivante et dense. Les chemins ne sont pas là pour te diriger vite, mais pour te ralentir, te faire sentir chaque pas. Ils serpentent, te forçant à écouter les oiseaux, à sentir l'air salin qui monte de l'océan tout proche, puis l'odeur sucrée des fleurs de tiaré qui embaument l'air. Tu peux tendre la main et toucher les fougères humides qui bordent les sentiers, sentir leur fraîcheur sur ta peau.

Côté pratique, le "plan" de Hana est en fait très simple et linéaire. L'artère principale est la Hana Highway, une route côtière sinueuse, souvent à une seule voie par endroits, qui te fait traverser des ponts étroits. C'est elle qui relie tous les points d'intérêt – la plage de sable noir, les cascades, les jardins botaniques. Il n'y a pas de rues secondaires où se perdre, juste des petites bifurcations qui mènent à des propriétés privées ou à des accès spécifiques. Pense à un collier de perles, la route étant le fil et les perles les différents sites à explorer. Pour te repérer, l'océan est toujours ta boussole d'un côté.

Les quelques commerces et restaurants sont regroupés le long de cette Highway, faciles à trouver. Si tu t'éloignes de la route principale, c'est souvent pour explorer des sentiers de randonnée, et là, les chemins deviennent plus naturels, moins aménagés. Attends-toi à des surfaces irrégulières, des racines, des roches et de la terre battue. Les sentiers sont généralement bien balisés, mais ils peuvent être glissants après la pluie. Prépare-toi à une marche plus "tactile" sur ces chemins, où chaque pas demande un peu plus d'attention et te connecte davantage au sol.

Olya from the backstreets

Quand est-ce que Hana à Maui se sent le mieux ? Ce n'est pas juste un mois sur le calendrier, c'est une atmosphère, une sensation qui te prend tout entier. Imagine un jour où la pluie n'est pas une nuisance, mais une caresse. Tu respires profondément et l'air est lourd de la douceur du gingembre sauvage et de l'humidité riche de la terre mouillée, mélangée à une pointe salée de l'océan tout proche. Tu sens cette brise chaude et douce qui te frôle la peau, juste après une averse, et la végétation autour de toi semble vibrer d'une nouvelle vie, plus verte, plus intense. C'est le moment où les gouttes d'eau perlent encore sur les feuilles de taro géantes, et tu peux presque entendre la sève monter dans les arbres. C'est une sensation de pureté, de renouveau, comme si la nature te chuchotait ses secrets les plus doux.

Concernant la foule, ce moment magique coïncide souvent avec des périodes un peu moins prisées par les touristes de masse. Si tu veux ressentir cette intimité avec Hana, évite les week-ends et les jours fériés. Le temps change radicalement l'ambiance : un Hana ensoleillé est magnifique, oui, mais c'est sous une pluie fine et régulière, celle qui ne te trempe pas jusqu'aux os mais qui nourrit la jungle, que la magie opère vraiment. Le ciel voilé et la pluie transforment les cascades en rideaux d'eau scintillants, les couleurs de la forêt deviennent plus saturées, presque irréelles. Tu entends le murmure constant de l'eau partout, des ruisseaux qui gonflent aux petites cascades éphémères qui apparaissent le long des falaises. L'ambiance passe de la carte postale à l'immersion totale, un secret partagé entre toi et la forêt luxuriante.

Pour vraiment capter cette essence, pars très tôt le matin ou vise la fin d'après-midi, même si la météo annonce des averses. Apporte un imperméable léger et de bonnes chaussures, car c'est en te promenant sur les sentiers humides, quand les autres sont partis chercher un abri, que tu découvriras les recoins les plus intimes et les plus sensoriels de Hana. N'hésite pas à t'arrêter, à fermer les yeux un instant pour juste écouter la symphonie de la pluie sur les feuilles et le chant des oiseaux. C'est là que Hana te révèle son cœur, quand tu es prêt à l'accueillir tel qu'il est, humide et sauvage.

Olya from the backstreets

Imagine le vert profond qui t'enveloppe, une étreinte humide et douce dès que tu t'engages sur la route. Tu sens l'air changer, se gorger de l'humidité salée de l'océan et du parfum sucré des fleurs de frangipanier. Ferme les yeux un instant – tu entends le murmure constant du vent dans les feuilles de palmier, le lointain roulement des vagues qui se brisent sur la côte. Chaque virage est une nouvelle découverte, une percée de lumière à travers la canopée dense, un filet d'eau qui cascade sur une roche moussue. Tu peux presque sentir la fraîcheur de l'eau sur ta peau, même avant de la toucher. C'est une immersion totale, une danse lente avec la nature.

Tu marches sur un sentier bordé de fougères géantes, tes pieds s'enfoncent légèrement dans la terre humide et riche. Le chant des oiseaux inconnus t'accompagne, une mélodie constante qui semble venir de partout à la fois. Penche-toi, et tu peux presque sentir l'odeur terreuse des racines qui s'entremêlent sous tes pas, la sève des plantes tropicales. Soudain, tu entends le grondement lointain d'une cascade, un son qui s'intensifie à mesure que tu t'approches, jusqu'à devenir un rugissement apaisant. Tu tends la main, et l'eau fraîche et pure te caresse le bout des doigts, te rappelant la puissance tranquille de cet endroit. C'est un baume pour l'âme, une sensation d'être profondément connecté à quelque chose de plus grand.

Pour Hana, prévois une journée entière, voire plus. Pars tôt, très tôt, pour éviter la foule et savourer la route. Apporte beaucoup d'eau, des snacks, et un pique-nique – les options de restauration sont limitées et chères. Mets de bonnes chaussures de marche imperméables, un maillot de bain, et de l'anti-moustique. Ton téléphone n'aura pas toujours de réseau, donc télécharge une carte hors ligne ou un GPS. Respecte les propriétés privées et ne t'arrête que dans les aires de stationnement désignées.

Ma grand-mère, qui a toujours vécu ici, racontait que les anciens disaient que chaque rocher, chaque arbre à Hana a un esprit, un *mana*. Elle expliquait que c'est pour ça que la terre est si résistante, si sauvage et si belle. Elle se souvenait de son grand-père qui, quand elle était enfant, ne cueillait jamais plus que ce dont il avait besoin dans la forêt, et toujours en laissant une offrande. Il disait que si tu prenais trop, la terre se cacherait de toi. C'est cette sagesse, ce respect profond pour la nature, qui a protégé Hana de l'agitation, la gardant presque telle qu'elle a toujours été, un lieu où l'on se souvient de l'importance de donner autant que de recevoir.

Si tu décides de passer la nuit, réserve ton hébergement des mois à l'avance – il y a très peu de choix et ils partent vite. Ne t'attends pas à des complexes hôteliers de luxe ; les hébergements sont souvent simples, des cabanes ou des B&B locaux, mais c'est ce qui fait partie de l'expérience authentique. Fais le plein d'essence avant de partir, il n'y a qu'une seule station-service à Hana et elle n'est pas toujours ouverte. Et surtout, prends ton temps. La vraie magie de Hana ne se trouve pas dans une liste de points à cocher, mais dans les moments de calme, d'observation et de connexion.

Olya from the backstreets

Imagine que tu arrives enfin à Hana, après cette route sinueuse où chaque virage te révèle une nouvelle nuance de vert. Pour la photo parfaite, celle qui capture l'âme de cet endroit, il faut te diriger vers la plage de sable noir de Honokalani, au cœur du parc d'État de Wai'anapanapa. Tu marches sur un sentier bordé d'une végétation dense, où l'air est lourd de l'humidité tropicale et du parfum des fleurs inconnues. Puis, le son te prend. D'abord un grondement lointain, puis plus proche, le roulement profond des vagues qui s'écrasent avec une puissance incroyable. Tu poses le pied sur le sable... et ce n'est pas du sable ordinaire. C'est un velours volcanique, fin et sombre, qui absorbe la chaleur du soleil. Autour de toi, tu ressens la roche noire, sculptée par l'océan, et l'eau fraîche qui vient lécher tes chevilles, un contraste saisissant avec la terre chaude. Le vent salé te caresse le visage, portant les embruns marins et l'odeur iodée de l'océan infini. C'est un lieu où la nature te parle avec force, où chaque sensation est amplifiée.

Pour le moment idéal, vise tôt le matin, juste après le lever du soleil, ou en fin d'après-midi, quelques heures avant le coucher. La lumière est alors douce, dorée, elle caresse le sable noir et fait ressortir les verts éclatants de la végétation. Ça donne une ambiance magique, et en plus, tu éviteras la foule du milieu de journée. Juste un petit rappel pratique : pense à réserver ton créneau pour Wai'anapanapa à l'avance, c'est obligatoire. Et prévois des chaussures qui tiennent bien, les roches volcaniques peuvent être glissantes ou coupantes. Les courants sont forts ici, donc prudence si tu envisages de te baigner. Et comme souvent à Hana, les options de restauration sont limitées, alors une bouteille d'eau et quelques snacks dans le sac, c'est toujours une bonne idée.

Olya from the backstreets

Je viens de rentrer de Maui, et Hana... oh là là, Hana. Imagine une route où chaque virage dévoile un vert plus profond que le précédent, une symphonie de mille nuances que tu n'as jamais vues. Tu sens l'humidité de l'air, douce et chaude, qui caresse ta peau comme une promesse. Tu entends le bruissement constant des feuilles tropicales, le chant lointain des oiseaux et le murmure des cascades qui se jettent dans des bassins cachés. C'est une danse constante avec la nature, le souffle coupé à chaque nouvelle vue. Ce qui m'a vraiment surprise, c'est à quel point le *voyage* est l'expérience en soi, bien plus que la destination.

Et puis, après des heures de cette immersion verte, tu arrives à Hana. C'est un autre monde. L'air y est plus calme, presque méditatif. Tu ne sens plus la course du temps, juste le rythme lent de la vie locale. C'est comme si le village respirait au ralenti, un murmure, pas un cri. Ne t'attends pas à une ville animée ou à des boutiques. C'est un petit point sur la carte, avec juste quelques commerces essentiels et une atmosphère incroyablement authentique. Pense à faire le plein d'essence *avant* de partir pour la route d'Hana, et prévois quelques snacks et de l'eau, parce que les options là-bas sont très limitées et ferment tôt.

Mais ce qui m'a vraiment marqué, juste avant d'arriver au cœur du village, c'est la plage de sable noir de Wai'anapanapa. Laisse tes pieds s'enfoncer dans ce sable noir, fin comme de la poudre, chauffé par le soleil hawaïen. C'est une sensation si particulière, presque veloutée sous la plante des pieds. Tu entends le fracas puissant des vagues qui se jettent sur la roche volcanique, un son profond et primal qui te prend aux tripes. Imagine l'écume blanche contrastant violemment avec le noir intense du sable et le vert émeraude de la végétation environnante. C'est spectaculaire. Attention, il faut absolument réserver ton créneau d'accès à l'avance en ligne, sinon tu ne pourras pas entrer. Et sois super prudent avec les vagues, elles sont très fortes et le courant est dangereux, la baignade est souvent déconseillée.

Maintenant, soyons honnêtes, tout n'est pas rose bonbon sur la route d'Hana. La route est magnifique, oui, mais elle est aussi exigeante. Des virages serrés sans visibilité, des ponts à une seule voie où tu dois céder le passage... ça peut être stressant, surtout si tu n'es pas habitué à ce genre de conduite. Et la foule ! Si tu ne pars pas super tôt, tu te retrouves coincé derrière une file de voitures, ce qui gâche un peu la magie de la nature. Le réseau téléphonique est quasi inexistant par endroits, alors télécharge tes cartes hors ligne avant de partir, c'est crucial.

Malgré ces petits défis, Hana est une expérience à part entière. Ce n'est pas une destination flashy, c'est une immersion. Tu te déconnectes vraiment, tu te reconnectes à l'essentiel, au rythme de la nature. C'est le genre d'endroit où tu te sens petit face à la puissance de l'océan et la densité de la jungle. Mon conseil ultime ? Prends ton temps. Ne fais pas la course. Arrête-toi souvent, respire profondément l'air salin et humide. Et si tu peux, passe une nuit sur place pour vraiment t'imprégner de l'ambiance et éviter le stress du retour le même jour. La surprise, c'est le calme profond qui t'envahit une fois que tu as accepté de ralentir.

Voilà pour Hana ! À la prochaine aventure,

Léa de la route

Imagine-toi sur la route de Hana à Maui. Ce n'est pas juste un chemin, c'est une immersion totale. L'air, d'abord : tu le sens lourd, gorgé d'humidité tropicale, il caresse ta peau comme une douce étreinte. Puis, le son : le chant incessant des oiseaux inconnus se mêle au murmure lointain de l'océan, parfois interrompu par le clapotis d'une cascade invisible. Tu marches, ou du moins tu sens le sol sous tes pieds, parfois boueux, parfois rocheux, toujours vivant. L'odeur ? C'est un mélange enivrant de fleurs exotiques, de terre mouillée et de sel marin, une symphonie olfactive qui te prend aux tripes. C'est une danse sensorielle, un ballet de sensations où chaque fibre de ton être est sollicitée, même sans les yeux.

C'est cette nature brute et sublime qui rend Hana si unique, mais aussi si particulière quand on pense à la logistique. La beauté sauvage a ses défis, surtout quand la mobilité devient une question.

Alors, si tu te demandes comment naviguer cette merveille avec un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité près de Hana, voici le topo, sans fioritures. Oublie l'idée de trouver une boutique de location *à* Hana même ; c'est un village trop petit et isolé pour ça. Ton meilleur pari est de louer ton équipement dans les plus grandes villes de Maui, comme Kahului (où se trouve l'aéroport) ou Kihei, avant même de prendre la route. Des entreprises comme Island Medical Supplies ou Gammie HomeCare sont des noms fiables que tu peux chercher. C'est super facile de les contacter, un simple appel ou un tour sur leur site web te donnera toutes les infos. La disponibilité peut varier, surtout pour des équipements spécifiques, alors réserve bien à l'avance, c'est crucial. Côté coût, attends-toi à des tarifs journaliers ou hebdomadaires qui varient pas mal, de quelques dizaines à une centaine de dollars par jour selon le type d'équipement. Le mieux est de les appeler directement pour un devis précis. N'hésite pas à demander s'ils proposent la livraison à ton hébergement à Hana ou sur la route – beaucoup le font, ce qui te simplifiera énormément la vie. Et si tu as des doutes, ton hôtel ou ta location de vacances pourra souvent t'orienter ou même t'aider à organiser la location.

Léa en vadrouille

Hana, à Maui, ce n’est pas juste un point sur une carte, c’est une expérience qui commence bien avant que tu n’y sois. Imagine une route, la fameuse Road to Hana, qui se déroule comme un ruban vert à travers une jungle dense. Tu sens l'air devenir plus humide, plus doux, chargé du parfum des fleurs tropicales et de la terre mouillée. À chaque virage – et il y en a beaucoup, crois-moi – tu entends le chuchotement des cascades qui se jettent dans des bassins d'eau fraîche, et le chant des oiseaux que tu n'as jamais entendu auparavant. C’est une danse lente, une immersion totale où le temps semble s'étirer.

Concrètement, pars tôt. Très tôt. Genre, à l'aube. Ça te permet d'éviter le gros de la foule et de t'arrêter tranquillement pour admirer les chutes d'eau comme Twin Falls ou Waikani Falls sans te sentir pressé. Fais le plein d'essence avant de partir de Paia, il n'y a pas beaucoup d'options après. Et n'oublie pas de prendre des snacks et de l'eau, car les arrêts pour manger sont rares et les prix peuvent être élevés. La route est sinueuse, donc si tu as le mal des transports, prévois quelque chose.

Quand tu arrives à Hana, c'est comme un souffle. Le rythme ralentit encore. Tu entends le clapotis lointain de l'océan et le bruit des coqs qui se promènent librement. Le vent apporte des effluves salées mêlées à l'odeur sucrée des fruits tropicaux. C'est un petit village endormi, loin de l'agitation des stations balnéaires, où les gens vivent simplement, connectés à la terre. Tu marches et tu sens cette sérénité t'envahir, une paix profonde qui te pousse à respirer plus lentement.

Ne t'attends pas à un centre commercial ou à une chaîne de restaurants. Hana, c'est un peu un retour dans le temps. Il y a quelques petits stands de nourriture locale, des "food trucks" qui proposent des plats hawaïens authentiques, parfois un petit magasin général pour les bases. C'est l'occasion de goûter des fruits frais que tu ne connais pas, ou un "poke bowl" préparé avec le poisson du jour. C'est simple, mais c'est l'âme d'Hana.

Plus loin, tu arrives à Waianapanapa State Park, où le sable n'est pas doré, mais noir, comme de la lave solidifiée. Imagine le grain unique sous tes pieds, chaud au soleil, frais dans l'ombre. Tu entends le ressac puissant de l'océan qui roule des galets noirs, créant un son unique, presque musical. L'eau turquoise contraste violemment avec le noir volcanique et le vert éclatant de la végétation luxuriante qui s'accroche aux falaises. C'est un spectacle visuel et sonore qui te prend aux tripes.

Pour Waianapanapa, réserve absolument à l'avance. C'est devenu obligatoire et ils sont stricts. Tu ne pourras pas rentrer sans réservation, même si tu as fait toute la route. Fais attention aux vagues quand tu es sur la plage, elles peuvent être très fortes et te surprendre. Il y a aussi des grottes marines et un sentier côtier à explorer, mais chausse-toi bien, les roches peuvent être glissantes.

En continuant sur la route après Hana, tu marches sous un ciel de bambou, la lumière du soleil filtrant en fines colonnes. C'est le sentier Pipiwai, dans la partie Kipahulu du Parc National de Haleakala. Tu entends le craquement des feuilles sous tes pieds et le doux cliquetis des tiges de bambou qui s'entrechoquent avec le vent. L'air est frais et pur. Plus loin, tu croises des arbres banyan géants aux racines aériennes, c'est comme entrer dans un autre monde, un peu mystique, où la nature règne en maître.

C'est dans le parc national de Haleakala, donc il y a un droit d'entrée (le même que pour le sommet du volcan si tu y vas). Le sentier Pipiwai fait environ 6,5 km aller-retour et prend quelques heures. C'est une randonnée modérée, avec des passerelles en bois et des montées douces. Elle mène aux magnifiques Waimoku Falls. Les célèbres "Seven Sacred Pools" (Ohe'o Gulch) sont juste à côté, mais l'accès à la baignade y est souvent fermé pour des raisons de sécurité. Vérifie l'état des sentiers et les conditions météorologiques avant de partir.

Pense à ton retour. La route est longue et sinueuse, et la faire de nuit peut être éprouvant. Beaucoup choisissent de passer une nuit à Hana pour vraiment s'imprégner de l'ambiance et éviter le stress du retour. Si tu décides de revenir le même jour, prévois de quitter Hana bien avant le coucher du soleil pour avoir suffisamment de lumière. C'est une journée intense, mais chaque kilomètre, chaque son, chaque odeur en vaut la peine.

Clara en vadrouille.

Imaginez que vous sortez de la voiture, et ce n'est pas la vue qui vous frappe en premier. C'est l'air. Une inspiration profonde, lourde, imprégnée du parfum de la terre humide et de quelque chose d'imparfaitement doux – pas seulement des fleurs, mais un gingembre sauvage, indompté, caché dans le sous-bois. Vous ne le voyez pas, mais vous le sentez enrober vos poumons, un parfum vivant. Puis, vous l'entendez : un *drip-drip-drip* rythmique, presque méditatif, des feuilles géantes au-dessus de votre tête, une section de percussions naturelle dans la symphonie constante d'humidité de Hana. C'est le son de la vie, lent et délibéré, qui vous dit juste d'être là.

Vous marchez, et le sol sous vos pieds est doux, humide, parfois un peu spongieux, la riche terre volcanique cédant légèrement à chaque pas. L'air, toujours lourd, ressemble à une couverture chaude et mouillée qui se dépose sur votre peau, une étreinte réconfortante qui vous fait respirer plus profondément, plus lentement. Vous ne voyez peut-être pas la brume, mais vous en sentez le voile fin sur vos cils, un baiser constant et doux. Écoutez attentivement, au-delà de l'égouttement : le rugissement lointain et étouffé des vagues s'écrasant sur des rivages invisibles, un bourdonnement constant qui vous ancre dans ce monde luxuriant et vibrant. Vos sens sont submergés, non par le chaos, mais par un silence profond et vivant.

Si vous y allez, sachez que Hana ne se prête pas à la précipitation. Oubliez votre itinéraire. Emportez des couches de vêtements légères, car l'humidité signifie que les vêtements mettent des heures à sécher. Apportez de l'eau et des snacks, sérieusement – les endroits pour se ravitailler sont rares, et vous voudrez vous attarder. Et surtout, rangez votre téléphone. La vraie magie ici n'est pas dans une photo, elle est dans ce que vous *ressentez*.

Hana n'est pas une destination que l'on coche sur une liste. C'est une expérience que l'on emporte avec soi.

Olya des ruelles

Imagine le parfum de la pluie chaude sur la terre volcanique, mêlé à l'odeur sucrée des fleurs tropicales qui dégoulinent de verdure. C'est Hana, un murmure vert au bout du monde, où l'air est si pur qu'il semble te remplir les poumons d'une énergie nouvelle. Tu sens cette humidité enveloppante, presque une caresse sur ta peau, tandis que le son lointain des vagues se mêle au chant des oiseaux inconnus. Ici, le temps ralentit, et chaque fibre de ton être s'éveille à la beauté brute et sauvage qui t'entoure.

Tu entends le crépitement des gouttes sur les feuilles géantes le long de la route sinueuse, chaque virage est une nouvelle fresque de verdure. Et puis, tu marches. Sur ces sentiers qui serpentent vers les cascades ou les piscines naturelles, surtout après une averse, le sol peut être traître. La mousse et la boue glissent sous tes pieds, et les roches volcaniques sont polies par l'eau. Conseil d'amie : prévois des chaussures qui tiennent la route, avec une bonne adhérence, pas tes jolies sandales. Tes pieds te remercieront d'être bien ancrés dans le sol.

En explorant les recoins cachés, le terrain change vite sous tes pieds. Un coup, c'est de la terre battue, l'autre, des roches volcaniques usées par l'eau, ou des racines d'arbres qui traversent le chemin comme des pièges invisibles. C'est magnifique, mais fais gaffe où tu poses les pieds. Un faux pas est vite arrivé sur une pierre bancale ou une branche cachée par les feuilles. Regarde toujours bien devant toi, surtout dans les zones ombragées où la lumière joue des tours. Une petite lampe de poche peut même être utile si tu t'attardes.

Un truc moins sympa mais à savoir : comme partout où il y a du tourisme, il peut y avoir des petites arnaques ou des tentatives de vol. Ne laisse rien de valeur en évidence dans ta voiture, même si tu penses n'en avoir que pour cinq minutes. Les vols à la roulotte, ça arrive, malheureusement. Et si quelqu'un t'approche avec une offre "trop belle pour être vraie" pour un parking ou une activité, c'est probablement le cas. Garde ton sac près de toi, et sois juste attentive à ton environnement. C'est du bon sens voyageur, mais ça ne fait jamais de mal de le rappeler.

Hana, c'est une aventure qui demande un peu de respect pour sa nature sauvage et ses surprises. Sois présente, écoute ce que l'endroit te dit, et tu vivras une expérience incroyable. La prudence, c'est juste un petit plus pour profiter à fond de chaque instant.

Léa de la route

Imaginez le silence. Pas le silence vide, mais ce silence vivant, tissé du souffle du vent dans les feuilles humides, du crépitement lointain d'une averse qui s'éloigne, et de l'appel intermittent d'oiseaux que vous ne voyez pas encore mais dont la présence remplit l'air. Vous marchez, le sol est moelleux sous vos pieds, gorgé de l'humidité tropicale, et vous sentez cette odeur riche de terre, de végétation dense, de fleurs inconnues. C'est ça, Hana. Et oui, pour les amoureux des oiseaux, c'est un petit paradis où chaque sens est en éveil.

Pour ce qui est des oiseaux que vous pourriez rencontrer, soyez attentifs et patients. Vous pourriez entendre le chant mélodieux et reconnaissable de l'ʻApapane, un petit oiseau rouge vif, très commun dans les forêts indigènes de Maui. Cherchez aussi l'ʻIʻiwi, reconnaissable à son bec courbé et à sa couleur écarlate éclatante, lui aussi un visiteur fréquent des fleurs de la forêt. L'ʻAmakihi, plus discret avec son plumage vert-jaune, est également présent et se nourrit souvent de nectar. Ces trois-là sont des espèces indigènes que les ornithologues apprécient particulièrement.

Pour les observer discrètement, le sentier Pīpīwai, qui fait partie du Parc National de Haleakalā et se situe au-delà de Kīpahulu (donc après Hana sur la route), est un excellent point de départ. Le sentier traverse une forêt luxuriante où ces oiseaux trouvent refuge et nourriture. Éloignez-vous des foules même dans les parcs populaires comme Waiʻanapanapa en vous aventurant un peu sur les sentiers moins fréquentés qui bordent la forêt, ou en vous postant tranquillement en bordure des zones boisées. Les petites routes secondaires autour de Hana, loin de la route principale, peuvent aussi révéler des trésors si vous prenez le temps de vous garer et d'écouter.

Le meilleur moment pour l'observation est sans conteste tôt le matin, juste après le lever du soleil. Les oiseaux sont les plus actifs à ce moment-là, cherchant leur nourriture et marquant leur territoire par le chant. C'est aussi à cette heure que la lumière est la plus douce et que l'humidité de la nuit rend l'air frais et pur. La fin d'après-midi, avant le coucher du soleil, est une autre bonne période, bien que souvent moins intense que le matin.

Olya des chemins