Imaginez que vous posez le pied sur le sentier de La Perouse. Ce n'est pas un trottoir lisse, loin de là. Vous sentez le crissement des petits éclats de lave sous vos semelles, un son sec, presque cassant, qui vous dit tout de suite que vous êtes sur une terre ancienne. Certaines portions sont plus larges, comme un chemin naturel aplati par le temps et les pas, mais ensuite, ça se rétrécit, devenant une danse en file indienne entre des roches volcaniques sombres et anciennes. Tendez la main, vos doigts effleurent la surface rugueuse et poreuse de la lave, encore chaude sous le soleil. Le sentier n'est pas juste un moyen d'aller d'un point A à un point B ; c'est un guide, serpentant doucement, révélant la baie petit à petit. Vous entendez le rugissement lointain de l'océan, puis plus près, le clapotis doux contre le rivage noir. L'air est chaud, portant le parfum léger du sel et de la terre sèche. C'est une marche brute, élémentaire, qui vous connecte directement au cœur de l'île, vous guidant à travers un paysage façonné par le feu et l'eau.

Pour ces sentiers, sérieusement, de bonnes chaussures robustes sont indispensables. Pensez à des chaussures fermées, avec une bonne adhérence, qui protègeront vos pieds de la lave coupante et des roches instables. Les sandales, c'est non, à moins que vous n'aimiez vous cogner les orteils. Le terrain n'est vraiment pas adapté aux poussettes ou aux fauteuils roulants au-delà de la zone de parking initiale ; ça devient trop inégal et rocailleux très vite. Allez-y tôt le matin ou en fin d'après-midi pour éviter la chaleur intense qui émane de la roche noire – ça peut ressembler à un four en plein après-midi. Apportez beaucoup d'eau. Il n'y a absolument aucune ombre une fois sur le sentier.

Léa en chemin

La Perouse Bay, ce n'est pas juste un point sur une carte, c'est une sensation. Et pour ressentir La Perouse au meilleur d'elle-même, il faut y aller quand l'île se réveille doucement ou s'endort. Imagine le soleil qui commence à peine à dorer les sommets volcaniques, mais l'air, lui, est encore frais et doux sur ta peau, comme une caresse matinale. Tu respires cette odeur unique de roche volcanique sèche, chaude, mélangée à la brise salée de l'océan, une senteur si pure qu'elle te picote presque le nez. Tu entends le soupir lointain et rythmé des vagues sur le rivage, pas un fracas, mais un murmure continu, apaisant. L'air lui-même est léger, à une température parfaite qui t'invite à juste *être là*, à te fondre dans le paysage. C'est à ces moments-là que La Perouse respire le plus fort, que tu sens vraiment son âme.

Pour ce qui est de la foule, si tu cherches la tranquillité, le mot d'ordre c'est "tôt". Avant 9h du matin, c'est généralement très calme. Tu croiseras quelques randonneurs qui partent pour la journée, quelques voitures tout-terrain garées, mais l'ambiance est sereine. Par contre, après ça, ça se remplit vite. En milieu de journée, surtout le week-end, ça peut devenir vraiment animé. Trouver une place de parking est plus compliqué, et les sentiers peuvent sembler un peu surpeuplés. Si la solitude est ton objectif, lève-toi avec le soleil.

Et la météo ? Elle change complètement le caractère de la baie. Tu marches le long du sentier accidenté, sentant le soleil direct sur ta peau. Si c'est une journée claire et lumineuse, la baie scintille d'un bleu impossible, presque électrique. L'air est vif, plein d'énergie. Mais imagine un jour où les nuages s'amoncellent, apportant une lumière douce et diffuse. La baie prend alors une autre dimension, plus mystérieuse, les anciennes coulées de lave semblent encore plus sombres, plus profondes. Le vent peut se lever, charriant l'odeur de la pluie, et soudain tu sens la puissance brute de l'île. Ce n'est plus la vue de carte postale, mais l'esprit indompté de Maui qui t'enveloppe. Chaque humeur météorologique raconte une histoire différente.

Max en vadrouille

Imaginez un lieu où le temps lui-même semble s'être arrêté, figé dans la pierre et le ressac. À La Perouse Bay, à Maui, vous marchez sur un chemin fait de roche volcanique noire, craquante et granuleuse sous vos pieds. Chaque pas résonne d'un son sec, comme si la terre elle-même vous parlait. L'air, lui, est sec et chaud, imprégné d'une odeur salée et minérale, un mélange unique de l'océan et de la terre brûlée. Le soleil caresse votre peau, vous enveloppant d'une chaleur douce mais persistante, tandis que le souffle du vent transporte le murmure lointain des vagues qui se brisent. Vous n'avez pas besoin de voir pour sentir la grandeur de cet endroit, juste d'ouvrir tous vos sens.

Ma grand-mère disait toujours que la terre ici est vivante. Elle respire. Quand la lave a coulé, il y a très longtemps, ce n'était pas juste une catastrophe. C'était la déesse Pele qui dansait, traçant de nouvelles lignes sur son corps. Chaque rocher noir que tu touches, c'est une pause dans sa danse éternelle, une cicatrice qui montre la force de la vie ici. C'est pourquoi on respecte tellement cet endroit, car il nous rappelle que même après le feu, la vie trouve toujours un chemin, et que les ancêtres sont toujours là, dans le vent et la pierre.

Tu penses y aller ? Écoute, prends de bonnes chaussures de marche, celles qui te tiennent bien les chevilles. Le chemin est fait de roche volcanique, c'est magnifique mais ça coupe si tu n'y fais pas attention. Et l'eau, beaucoup d'eau ! Le soleil tape fort et il n'y a pas d'ombre, alors prévois aussi un chapeau et de la crème solaire. Vas-y tôt le matin, c'est magique et tu évites la chaleur de midi et la foule. Si tu as un masque et un tuba, prends-les, les petites criques sont pleines de vie marine et l'eau est incroyablement claire si les conditions sont calmes.

Quand tu t'éloignes un peu de l'eau, tu sens la terre vibrer sous tes pieds, même si tu ne vois rien. C'est l'écho de la lave qui a façonné ce paysage. Tes doigts courent sur la roche noire, rugueuse et poreuse, elle absorbe le soleil et te rend cette chaleur. Puis, tu tournes ton regard vers l'océan, et c'est un contraste saisissant. L'eau turquoise est si claire que tu peux presque sentir la vie sous la surface, les poissons glissant entre les coraux. Tu peux entendre le léger clapotis des petites vagues contre la roche, un son doux et répétitif qui t'invite à la contemplation. C'est comme si deux mondes se rencontraient, le feu et l'eau, la création et la persistance, te laissant avec un sentiment de paix profonde et d'humilité.

Olya from the backstreets

Si tu cherches un endroit à Maui qui te prend aux tripes, loin des foules et du sable fin, laisse-moi te parler de La Perouse Bay. Imagine le crissement des roches volcaniques sous tes pieds, chaque pas te rappelant la puissance brute de cette île. Tu sens cette odeur ? Le sel de l'océan mêlé à la chaleur du soleil sur la roche noire. C'est un parfum de liberté, de bout du monde. Écoute le vent, il murmure des histoires anciennes à travers les champs de lave. Ici, le temps s'étire, et tu te sens incroyablement vivant, mais aussi si petit face à l'immensité. C'est là que ton appareil photo va travailler, mais c'est surtout là que ton âme va vibrer.

Pour les photos, tu n'auras que l'embarras du choix, car chaque angle est une œuvre d'art brute. Le spot parfait ? C'est souvent juste après l'entrée, là où la route goudronnée s'arrête et que le chemin de terre commence. Tu peux marcher un peu sur le sentier côtier, le King's Highway. Arrête-toi quand tu vois les vagues s'écraser sur ces formations de lave noire, créant un contraste saisissant avec le bleu turquoise de l'eau. Derrière toi, les pentes arides et parsemées de broussailles, et au loin, les majestueuses montagnes de l'ouest de Maui se dessinent. C'est là, avec cette immensité désertique d'un côté et l'océan infini de l'autre, que tu captures cette sensation d'être à la frontière du monde. Cherche aussi les petites criques cachées, où l'eau est d'un calme irréel, encadrée par la roche noire.

Le meilleur moment pour capter cette magie ? Sans hésitation, le lever ou le coucher du soleil. À l'aube, la lumière est douce, dorée, et elle caresse la lave, la rendant presque violette par endroits. L'atmosphère est d'une sérénité absolue, tu seras presque seul au monde, avec juste le bruit des vagues et les premiers rayons qui percent. Au coucher du soleil, c'est un spectacle de couleurs intenses : le ciel s'embrase de rose, d'orange, de pourpre, se reflétant sur l'eau et la roche sombre. L'ambiance est plus dramatique, plus vibrante. Mais attention, le lieu n'est pas éclairé, donc prévois de partir avant que l'obscurité ne soit totale si tu n'es pas familier avec le chemin.

Un conseil d'ami : les chaussures fermées et robustes sont non-négociables. La lave est coupante et irrégulière, tes sandales ne te remercieront pas. Prends de l'eau, beaucoup d'eau. Il fait chaud, c'est sec, et il n'y a absolument rien pour acheter quoi que ce soit sur place. Pas de magasin, pas de toilettes, rien. Juste toi et la nature. La route pour y arriver est partiellement non goudronnée et pleine de nids-de-poule sur le dernier tronçon. Une voiture avec une bonne garde au sol est un plus, mais une voiture standard peut le faire si tu roules doucement. Respecte le lieu. C'est un endroit sauvage, fragile. Laisse-le tel que tu l'as trouvé.

Olya de la route

Imagine ça : tu as laissé derrière toi les resorts bien peignés et la verdure luxuriante de Maui. La route se fait plus étroite, le vert s'estompe, et soudain, tu es enveloppé par quelque chose d'ancien, de brut. C'est La Perouse Bay. Dès que tu sors de la voiture, tu sens cette chaleur sèche et minérale t'envelopper, un contraste saisissant avec l'humidité d'ailleurs sur l'île. Tu entends d'abord le vent, un sifflement persistant qui semble raconter des histoires de roches et d'océan, puis le fracas rythmique des vagues qui se jettent sur la lave noire, pas sur le sable doux, mais sur des millions d'années d'histoire solidifiée.

En t'avançant sur ce paysage lunaire, tu sens sous tes pieds la texture rugueuse et irrégulière de la roche volcanique. C'est abrasif, chaud, et chaque pas te rappelle que tu es sur une terre vivante, forgée par le feu. L'air est pur, salin, avec une pointe de cette odeur de soufre lointaine qui te connecte à l'activité géologique sous tes pieds. Tu ne vois peut-être pas les couleurs éclatantes des fleurs tropicales, mais tu ressens l'immensité du bleu de l'océan qui s'étend à l'infini, rencontrant le noir profond des champs de lave. C'est un silence habité, où seuls le vent et les vagues te tiennent compagnie, te donnant un sentiment d'isolement total, une liberté presque intimidante. Ce que j'ai adoré, c'est cette sensation de déconnexion du monde, cette immersion dans une nature sauvage et indomptée. C'était une surprise, cette absence de fioritures, juste la terre et l'eau dans leur forme la plus pure.

Maintenant, parlons pratique, entre nous. Ne fais pas l'erreur de venir en tongs. Vraiment, non. Il te faut des chaussures fermées, solides, qui tiennent la cheville si possible. Le terrain est hyper accidenté, plein de roches coupantes et d'endroits où tu peux te tordre une cheville. J'ai vu des gens galérer et c'était pas beau à voir. Ensuite, l'eau : prends-en BEAUCOUP. Il n'y a absolument rien là-bas, aucune boutique, aucune fontaine. Le soleil tape fort, il fait une chaleur sèche et écrasante. J'ai été surprise par à quel point c'était aride et exposé, pas une seule ombre naturelle. Donc, crème solaire indice 50, chapeau à larges bords, et lunettes de soleil sont tes meilleurs amis.

Ce qui n'a pas marché pour moi, c'est vraiment le manque d'infrastructures. Zéro toilette, zéro poubelle. Ça veut dire que tout ce que tu amènes, tu le ramènes. C'est la nature à l'état pur, ce qui est génial pour le côté sauvage, mais moins pour le confort. La route pour y arriver est aussi une aventure en soi : une bonne partie est non pavée, pleine de nids de poule et de roches. Mon petit SUV s'en est bien sorti, mais je ne tenterais pas le coup avec une petite voiture de location standard, tu risques de laisser le bas de caisse là-bas. Et une dernière surprise, super sympa : on a croisé des chèvres sauvages ! Elles se baladent tranquillement au milieu des champs de lave, c'était vraiment inattendu et ça ajoutait un côté encore plus unique à l'endroit. C'est un lieu pour l'aventure, pas pour la farniente sur la plage.

Olya des chemins

Imagine un endroit où le temps semble ralentir, où chaque souffle est imprégné de l'air salin de l'océan Pacifique. Tu sens la chaleur du soleil de Maui sur ta peau, une caresse douce mais persistante. Ferme les yeux et écoute : le bruit des vagues n'est pas un simple déferlement, c'est un murmure constant, le son unique des petits galets de corail roulant sous l'eau à La Perouse Bay, un son presque musical. Ouvre-les, et même si tu ne vois pas, tu peux presque *sentir* le noir profond des roches de lave volcanique, si anciennes, si puissantes, qui s'étendent jusqu'à l'eau d'un bleu impossible. Tu marches (ou tu te laisses porter) sur ces sentiers inégaux, et sous tes pieds, tu sens la texture granuleuse du sol, la chaleur emmagasinée par la roche. Parfois, une petite brise t'apporte l'odeur sucrée des fleurs sauvages qui poussent malgré tout, un contraste saisissant avec la force brute du paysage. C'est un lieu qui te prend aux tripes, qui te connecte à quelque chose de bien plus grand que toi.

Alors, pour la praticité, si tu as besoin de louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité, La Perouse Bay elle-même est assez isolée et n'a pas de services de location sur place. Le terrain y est très accidenté, fait de roches volcaniques et de sentiers non pavés, ce qui rend la navigation en fauteuil roulant standard ou en scooter de mobilité extrêmement difficile, voire impossible, *directement dans la baie*. Pour la location, tu devras te diriger vers des zones plus peuplées et équipées, comme Kihei ou Kahului. Cherche en ligne des entreprises comme "Maui Medical Equipment & Oxygen" ou "Island Medical Supplies", ou simplement "location fauteuil roulant Maui" ou "location scooter mobilité Maui". Il est crucial d'appeler à l'avance pour vérifier la disponibilité et les tarifs, car les prix varient beaucoup selon le type d'équipement et la durée de location (compte généralement entre 25 et 50 dollars par jour, mais cela peut varier). Prépare-toi à organiser le transport de l'équipement jusqu'à La Perouse Bay si tu souhaites t'y rendre, mais garde à l'esprit la nature très rugueuse du terrain une fois sur place.

Olya de l'arrière-pays

Alors, tu veux savoir ce qu'on fait vraiment à La Perouse Bay ? Ce n'est pas juste un point sur une carte, c'est une immersion. Imagine la route qui se termine, le bitume qui cède la place à un chemin rocailleux, comme si l'île te disait : "À partir d'ici, c'est différent." Tu sens l'air chaud, sec, qui te caresse le visage, portant des effluves de sel et de terre aride. Le paysage s'ouvre, vaste et désolé, une terre de lave noire figée, contrastant violemment avec le bleu éclatant de l'océan. Tu entends déjà le murmure lointain des vagues, un appel.

Tu marches sur cette lave ancienne, chaque pas résonnant d'un léger craquement sous tes pieds. C'est une texture rugueuse, parfois coupante, mais incroyablement stable. Tu peux presque sentir l'histoire de cette terre sous tes semelles, le souvenir brûlant des éruptions passées. Le soleil tape fort ici, tu le sens sur ta peau, une chaleur intense qui te rappelle que tu es au cœur d'une nature puissante. Regarde autour de toi : les rares arbustes tordus par le vent s'accrochent à la roche, défiant l'aridité, et au loin, la silhouette de l'île de Kahoolawe se profile, mystérieuse. C'est un paysage qui te parle par ses silences, par la force brute de ses éléments.

Le clou de la visite, c'est l'eau. Après la chaleur de la terre, plonger dans l'océan est un pur délice. Tu sens l'eau fraîche et cristalline envelopper tes chevilles, puis tes jambes, avant de t'immerger complètement. Le monde change. Sous la surface, les bruits s'estompent, et tu es accueilli par un ballet silencieux de couleurs. Des poissons-perroquets aux bleus et verts vifs glissent entre les coraux, des bancs de poissons argentés scintillent comme des bijoux vivants. Tu peux presque sentir le mouvement doux du courant te porter. Pour en profiter pleinement, arrive tôt le matin quand l'eau est la plus calme et la visibilité optimale. N'oublie pas ton masque et ton tuba, c'est indispensable, et une crème solaire respectueuse des coraux, bien sûr.

Au-delà de la baignade, si tu te sens l'âme exploratrice, tu peux suivre l'ancien chemin des rois, le *King's Highway*. C'est une randonnée sur des kilomètres de lave, une véritable épreuve pour les pieds. Chaque pas est un défi, les roches sont inégales et glissantes par endroits. Tu entends le vent siffler dans tes oreilles, et le seul son que tu perçois est le craquement de la lave sous tes pieds. C'est une expérience méditative, où tu te sens petit face à l'immensité. Prends des chaussures de marche robustes et fermées, absolument pas de sandales. Et emporte BEAUCOUP d'eau. Sérieusement, plus que tu ne penses en avoir besoin. Il n'y a absolument rien là-bas.

Quand tu repars, le soleil commence peut-être à décliner, et les ombres s'allongent sur la lave. Tu sens la chaleur résiduelle de la roche sous tes pieds, même si l'air se rafraîchit un peu. C'est un endroit qui te marque, par sa rudesse et sa beauté sauvage. Tu ne "fais" pas grand-chose à La Perouse Bay, tu la *vis*. C'est une rencontre avec une nature brute, sans filtre, qui te rappelle la puissance de la Terre. Vas-y en fin de journée pour le coucher de soleil si tu peux, les couleurs sur la lave noire sont incroyables. Et surtout, laisse l'endroit tel que tu l'as trouvé, c'est un trésor.

Léa de la route

Imaginez un endroit où le temps s'est arrêté, où la nature règne en maître, brute et magnifique. C'est La Perouse Bay à Maui. Dès que vous posez le pied sur le parking, avant même de voir la mer, vous sentez déjà cette odeur si particulière. C'est le parfum du bois de kiawe, sec et chauffé par le soleil intense, mêlé à l'air salin et à cette minéralité unique de la roche volcanique. C'est une signature olfactive que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Vous entendez le vent, bien sûr, mais aussi ce son distinctif des vagues qui ne s'écrasent pas sur du sable, mais roulent et glissent sur des milliers de galets de lave lisses et sombres. C'est un murmure profond, un cliquetis doux et continu qui résonne avec l'histoire ancienne de ce lieu.

En avançant, vous sentez la texture inégale sous vos pieds – pas du sable doux, mais des roches de lave, certaines pointues, d'autres étonnamment lisses et arrondies par la mer. Le soleil tape fort ici, et vous sentez la chaleur monter du sol sombre, une chaleur qui imprègne l'air. À votre droite, l'océan Pacifique s'étend à perte de vue, d'un bleu d'encre profond qui contraste violemment avec le noir de la roche et le vert sec des arbustes. C'est comme marcher sur un chemin sculpté par les éléments, un tapis de lave qui serpente le long de la côte, vous invitant à explorer chaque crique, chaque recoin où l'eau s'est frayé un chemin. Vous pouvez presque sentir l'écho des pas des anciens Hawaïens sur ce même sentier, une connexion palpable avec l'histoire de l'île.

Pour y aller, c'est facile : suivez la route jusqu'au bout de Makena Road. Le parking est grand mais il peut se remplir vite. Pas de magasins ni de commodités sur place, alors prévoyez absolument. Pensez à vos pieds : des chaussures de marche robustes sont indispensables, oubliez les tongs, vraiment. Le terrain est accidenté et les rochers coupants. Apportez beaucoup d'eau, plus que vous ne pensez en avoir besoin, et de la crème solaire. Un chapeau est aussi une excellente idée pour vous protéger du soleil intense.

Une fois sur place, le meilleur moyen de profiter est de marcher le long du King's Highway, l'ancien chemin pavé de lave. C'est une randonnée magnifique avec des vues incroyables. Cherchez les petites piscines naturelles formées par la lave et l'océan, elles regorgent de vie marine. Pour une expérience plus calme et moins de monde, venez tôt le matin ou en fin d'après-midi pour le coucher du soleil. La lumière y est magique. Et s'il vous plaît, respectez l'environnement : ne laissez rien derrière vous, et ne prenez rien, pas même un petit caillou de lave. Ce lieu est sacré.

Olya from the backstreets

Imagine un instant. Tu es là, sur cette pointe de Maui, à La Perouse Bay. L'air est chaud, chargé du parfum salé de l'océan et d'une subtile note de roche volcanique chauffée par le soleil. Tu entends le clapotis doux des vagues sur le rivage lointain, un murmure constant qui t'enveloppe. Sous tes pieds, tu sens le sol unique, un mélange de sable fin et de fragments de lave, encore tiède de la chaleur du jour. C'est un lieu où le temps semble s'étirer, où l'histoire de la terre est palpable à chaque souffle.

Tu commences à marcher sur les sentiers de lave. Tes pieds sentent l'irrégularité des roches volcaniques, certaines lisses comme du verre, d'autres rugueuses et acérées. Imagine la sensation de cette roche sombre sous tes semelles, parfois stable, parfois légèrement instable. Tu peux presque sentir l'énergie qui a façonné ces paysages. Mais attention, chaque pas compte ici. Certaines de ces dalles de lave sont étonnamment glissantes, surtout si elles ont été polies par les passages ou si un peu d'humidité s'y est déposée. Prends ton temps, sens bien où tu poses le pied.

Plus loin, le chemin te mène vers l'eau, où les roches noires rencontrent le bleu éclatant de l'océan. Tu entends le son des petites vagues qui lèchent les bords, et peut-être, si tu tends l'oreille, le léger bruissement de la vie sous-marine. La brise marine te caresse le visage, un contraste rafraîchissant avec la chaleur de la lave. Si tu t'approches du bord pour tremper les pieds, sens la fraîcheur de l'eau sur ta peau, mais sois vigilant. Les rochers près de l'eau sont souvent recouverts d'une fine couche d'algues ou d'embruns qui les rendent incroyablement traîtres. Un faux pas est vite arrivé, alors avance lentement, en testant chaque appui.

Poursuis ton chemin et tu pourrais ressentir une présence. C'est là, dans les eaux calmes, que les tortues de mer, les "honu", viennent souvent se reposer. Imagine leur silhouette gracieuse glissant sous la surface, un mouvement silencieux qui te connecte à la vie sauvage de Maui. L'air est imprégné d'une quiétude presque sacrée, le seul son étant le vent qui siffle parfois à travers les formations rocheuses, portant avec lui les secrets de cette baie reculée. C'est un endroit pour se sentir petit face à la grandeur de la nature.

Pour que ta visite soit parfaite, pense à quelques essentiels. Des chaussures robustes et fermées sont non négociables, oublie les tongs ici. Prends une bonne bouteille d'eau, le soleil tape fort et il n'y a pas de commerces sur place. Un chapeau et de la crème solaire sont aussi indispensables pour te protéger des rayons intenses.

Un dernier conseil, comme entre amis : sois vigilant avec tes affaires personnelles. Ne laisse rien de valeur en vue dans ta voiture, même si c'est un endroit isolé. La prudence est toujours de mise partout, même dans les lieux qui semblent les plus paisibles. Et surtout, respecte cet environnement unique. C'est un trésor naturel, alors reste sur les sentiers balisés et ne dérange pas la faune locale. C'est comme ça qu'on profite au mieux de la magie de La Perouse.

Olya from the backstreets

Si vous aimez les oiseaux, La Perouse Bay à Maui est un lieu qui parle à l'âme, même avant de voir quoi que ce soit. Imaginez le vent chaud et doux sur votre peau, portant le murmure lointain des vagues. Vous marchez sur un sentier où chaque pas crisse légèrement sur la roche volcanique, et l'air lui-même semble plus pur, plus calme. C'est un endroit où le silence est riche, ponctué par des sons que seuls les amoureux de la nature savent apprécier. Vous sentez cette attente, cette promesse d'une rencontre, comme si la terre elle-même retenait son souffle avec vous.

Quant aux espèces, oui, les amoureux des oiseaux seront comblés. Gardez l'oreille attentive pour le chant distinctif du Nēnē, l'oie hawaïenne, un oiseau terrestre que vous pourriez entendre ou même sentir vibrer le sol s'il est proche. Sur les rivages rocheux et parmi les flaques de marée, cherchez les petits limicoles : des chevaliers de l'Arctique ou des bécasseaux variables, leurs petits cris aigus se mêlant au bruit des vagues. Parfois, si vous levez le regard vers le large, vous pourriez apercevoir le vol gracieux d'un Puffin à queue courte, glissant au-dessus de l'océan.

Pour les observer tranquillement, aventurez-vous au-delà du parking principal, sur le sentier King's Highway qui serpente à travers les champs de lave. Les premiers kilomètres sont souvent moins fréquentés. Trouvez un endroit où vous pouvez vous asseoir discrètement sur une roche plate, un peu à l'écart du sentier, et restez immobile. La roche volcanique absorbe le son, créant une bulle de quiétude. C'est là, dans cette immobilité, que les oiseaux se révèlent, vous permettant de capter leurs appels subtils et leurs mouvements.

Le meilleur moment pour l'observation est sans aucun doute tôt le matin, juste après le lever du soleil. La lumière est douce, la chaleur n'est pas encore accablante et l'activité des oiseaux est à son apogée. Ils sont en quête de nourriture, leurs chants sont plus fréquents, et le site est beaucoup moins fréquenté par les randonneurs ou les curieux.

N'oubliez pas vos jumelles. Une bonne bouteille d'eau est essentielle car il n'y a pas d'ombre et la chaleur peut être intense, même le matin. Portez des chaussures robustes et fermées, la lave est coupante et irrégulière. Et surtout, restez sur les sentiers balisés et respectez la faune : ne tentez jamais d'approcher ou de nourrir les oiseaux, pour leur bien-être et le vôtre.

Olya d'ailleurs